Musicien, pianiste, compositeur, né à Evreux le 23 mai 1967, décédé à Paris le 30 avril 2010.
Grand amateur de pop, Frédéric Lagnau aimait que sa musique soit vue autant qu’écoutée. Le concert est une performance et, avant d’être compositeur, le pianiste est un interprète, quelqu’un qui joue (avec) la partition et s’en amuse.
Faussement désinvolte, il parlait de Couperin et Bach comme de collègues, passait aussi bien Supertramp que Chick Corea sur sa platine, aimait rien moins que jouer (et se jouer) des influences.
Qualifions sa démarche de post-moderne (l’intéressé s’en réclame) et sa musique, dans la lignée de Steve Reich, de minimaliste ou de répétitive.
Il a participé à une quinzaine de créations théâtrales, dont une douzaine avec Jacques Falguières.
Il collaborait aussi régulièrement pour le petit et le grand écran avec des réalisateurs de fictions et de documentaires.
Il a publié deux albums sous son nom : Journey to inti et Jardins cycliques, auxquels il convient d’ajouter sa participation à plusieurs enregistrements, en tant qu’interprète ou en tant que compositeur.